L'incendie qui a entièrement détruit la scène principale de Tomorrowland a été provoqué par un départ de feu dans une fosse prévue à cet effet lors d'un test, selon la chaîne de télévision belge VRT NWS. L'enquête judiciaire est toujours en cours.
Peu avant l'incendie de la scène principale de Tomorrowland, un test a été effectué avec au moins quatre braseros. Ces bols de deux mètres de diamètre sont remplis de matériaux hautement inflammables et produisent des flammes spectaculaires pendant les concerts. Lors de ces tests, avant le début du festival, un premier départ de feu s'est produit dans l'un des braseros. Quelque temps plus tard, la scène a pris feu, selon VRT NWS, qui cite des « sources bien informées ».
Ces sources affirment que la cause du premier incendie est claire. Ce moment a été filmé par les caméras de sécurité qui filment la scène principale. Tomorrowland ne fait aucun commentaire sur les causes de cet incendie. « Tout est filmé au festival », a déclaré Debby Wilmsen, porte-parole de Tomorrowland, au journal De Standaard. « Le site est truffé de caméras. Les images ont été remises au parquet, qui enquête sur l'incendie. »
Selon VRT NWS, il est possible de reconstituer la chronologie de l'incendie. Un feu s'est d'abord déclaré au niveau du foyer extérieur. Ensuite, l'incendie s'est propagé à la scène principale. Des feux d'artifice étaient éparpillés à proximité, et le décor était principalement composé de matériaux inflammables comme du polystyrène et du bois. Cependant, VRT reste prudente quant à la cause de cet important incendie. « Le fait qu'un feu ait pris naissance au niveau d'un foyer extérieur ne signifie pas que ce foyer soit le seul facteur à l'origine de l'incendie », indique la chaîne. « C'est précisément ce qui fait l'objet de l'enquête. »
« Des feux d'artifice placés sous la scène trop tôt »
VRT NWS a également pu examiner l'autorisation accordée à la société organisatrice de Tomorrowland par la mairie de Boom en mai 2025 pour le tir de feux d'artifice. La société a affirmé que les feux d'artifice avaient été placés sous la scène prématurément, que des personnes non autorisées étaient présentes et que l'affaire n'avait pas été correctement communiquée au Service public fédéral Économie. L'ensemble des conclusions a été consigné dans un rapport et transmis au parquet d'Anvers.
Le permis municipal stipule, entre autres, que « les feux d'artifice utilisés pendant le festival ne peuvent être entreposés sur le site du festival ». Tomorrowland ne communique pas actuellement au sujet de l'incendie. « L'enquête judiciaire est toujours en cours », déclare Debby Wilmsen, « et nous lui faisons pleinement confiance. Nous n'avons aucune information supplémentaire et aucune indication quant à la date de conclusion de l'enquête. »
Le maire de Boom, Jeroen Baert (N-VA), est mécontent des informations relayées. « L'enquête est toujours en cours et le parquet m'a récemment informé qu'il ne pouvait encore fournir aucune information. Je ne peux donc pas juger de la véracité de ces informations, car je n'en sais tout simplement rien. L'autorité administrative responsable semble être la dernière à être informée. Bien que je demande des renseignements depuis des mois afin de déterminer les mesures à prendre pour le prochain événement, il m'est difficile de juger si la réglementation en vigueur lors du dernier événement était suffisante. Je ne suis pas expert en incendies. Pour cela, nous devons d'abord connaître la cause. S'agissait-il d'un test au niveau du foyer ? Ou d'un court-circuit ? »
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